Garantir à son prospect le juste prix de son bien.
09/02/2021
1. Croiser et retraiter les données
Base de données des notaires, données internes à l’agence, produits actuels du marché, prix des terrains ou encore données issues des plateformes d’estimation en ligne telles que MeilleursAgents, Efficity ou Drimki…. "Face à la multitude de données accessibles sur Internet, il est essentiel de les croiser, les pondérer, mais aussi de les retraiter", explique Peter Jorgensen, directeur de Ma Formation Immobilière. Les informations de valorisation divergent en effet souvent d’une source à l’autre : prix net vendeur, HAI, FAI, négocié, non négocié... Il est important de ne pas prendre la donnée brute, mais de la retravailler en la pondérant selon son importance et sa qualité. "L’objectif est d’obtenir une base de comparaison de données uniformes et justes, permettant d’y appliquer un calcul scientifique", souligne le directeur.
2. A chaque produit, sa méthode
Méthode par les revenus lorsqu’il s’agit d’un produit d’investissement, méthode des comparables dans le cadre d’une résidence principale, méthode de la revalorisation par la valeur antérieure pour une maison ou encore méthode sol et construction consistant à évaluer séparément le terrain et le bâtiment et à les additionner… Il existe beaucoup de méthodes d’estimation à utiliser à bon escient en fonction des spécificités du produit. "A l’instar des données, il est essentiel de croiser plusieurs méthodes de calcul et de les pondérer en fonction de leur importance sur le marché afin d’obtenir le résultat le plus juste et le plus démontrable possible", précise-t-il.
3. La valorisation subjective : une donnée non négligeable
"Outre la méthode calculatoire, le professionnel immobilier ne doit négliger la valorisation subjective du bien", rappelle Peter Jorgensen. Après avoir calculé son prix, il est important de positionner le bien par rapport à ses qualités. Ainsi, selon la localisation de ce dernier sur Paris, le prix du m2 varie selon ses atouts : étage, vue panoramique, luminosité, agencement… Dans le cas d’un bien de qualité, l’agent immobilier peut fixer un prix se trouvant au-dessus du marché après avoir pris en compte la situation du vendeur mais aussi les conditions du marché. "Seuls l’expérience, l’expertise, la connaissance du marché, mais aussi le feeling d’un professionnel de l’immobilier permettent d’appliquer cette valorisation subjective", observe le directeur de Ma Formation Immobilière.
4. Savoir expliquer son estimation
"Réussir l’estimation d’un bien, c’est aussi être en capacité de démontrer correctement au propriétaire sa valeur", souligne ce dernier. Le professionnel doit être en mesure d’expliquer point par point sa méthode de calcul et les tendances du marché. Ce travail de pédagogie est une étape importante car l’estimation est le premier contact avec le client et c’est l’occasion de lui démontrer son expertise et son professionnalisme. L’objectif ? Lui prouver qu’il sera son meilleur allié pour vendre son bien. "Un mandat au bon prix est la pierre angulaire de la réussite d’un agent immobilier", conclut-il.
Source : immomatin.com