Enregistrement des meublés touristiques
09/02/2021
Les sanctions contre les meublées touristiques se renforcent
Un volet important de la loi Elan concerne la location meublée touristique. Les sanctions à l’égard des propriétaires et des plateformes qui ne respectent pas la réglementation sont en effet renforcées. Désormais, le propriétaire qui n’enregistre pas son meublé de tourisme dans une commune où cela a été rendu obligatoire s’exposera à une amende de 5000 € (contre 450 € aujourd’hui).
La loi précise également que le bailleur ne peut louer sa résidence principale plus de 120 jours au cours d’une même année civile, sauf obligation professionnelle, raison de santé ou cas de force majeure. S’il dépasse 120 jours de location par an, sans juste motif, il s’expose à une amende de 10 000 €. Il en est de même si la commune lui demande un décompte des jours de location et qu’il ne transmet ces informations dans un délai d’un mois.
De leur côté, les plateformes ont l’obligation de bloquer les locations au-delà de 120 jours par an si le bailleur a déclaré que le meublé de tourisme constituait sa résidence principale A défaut de blocage, les plateformes s’exposeront désormais à une amende de 50 000 € par logement. Enfin, dans les communes où la location d’un meublé de tourisme nécessite une déclaration préalable soumise à enregistrement, les plateformes qui ne mentionneraient pas ce numéro dans les annonces risqueront 12 500 € d’amende par logement. « L’ensemble de ces mesures devrait s’avérer efficace et dissuader les propriétaires de poursuivre la location meublée touristique sans les autorisations nécessaires. Dans les grandes villes le nombre de logements destinés à la location meublée traditionnelle ou dans le cadre du bail mobilité devraient donc augmenter et permettre de répondre à la demande qui ne cesse de croitre »