Acquisition : les étapes pour se lancer
09/02/2021
Près de 4 Français sur 10 aspirent à devenir propriétaires.. les étapes pour réussir son projet
Le côté perso : être prêt à sauter le pas
Avant de vous lancer, il faut non seulement savoir ce à quoi vous aspirez, mais aussi ce dont vous avez réellement besoin.
En effet, selon que vous êtes seul, en couple, avec ou sans enfant, votre futur logement ne sera pas le même. Posez-vous les bonnes questions :
- Votre situation professionnelle est-elle stable (CDD ou CDI) ? Un achat immobilier n'est vraiment intéressant que si l'on y demeure quelques années. Au début du crédit, vous remboursez surtout les intérêts et non le capital.
- Préférez-vous acheter un appartement ou une maison ? Tout dépend de votre mode de vie et de la composition de votre foyer. Un appartement en copropriété entraîne des frais et des charges, pas forcément au moment qui vous arrange le plus ! Avec une maison individuelle, c'est vous qui décidez.
- Avec ou sans travaux ? Avez-vous la fibre du bricolage ou vos seules compétences se résument-elles à changer les ampoules ?
- Où acheter votre futur bien ? Ville ou campagne ? À proximité des écoles, des commerces, de votre lieu de travail ? Il faut essayer de se projeter dans l'avenir, ce qui n'est pas toujours facile...
Considérez également votre situation personnelle.... selon que vous soyez marié, pacsé, en union libre, avec ou sans enfant, cela aura des répercussions sur votre patrimoine.Renseignez-vous auprès du notaire de votre choix qui saura vous guider pour protéger vos intérêts.
Le côté financier : pouvoir assurer le remboursement de l'emprunt
L'étape suivante sera de savoir quel budget vous pourrez consacrer à votre acquisition. Vous ne devez pas non plus vous sacrifier afin de devenir propriétaire ! Pour savoir où vous en êtes financièrement, dressez la liste de vos revenus réguliers et sûrs (salaires...) et de vos charges courantes (prêt à la consommation, pensions versées...). Il s'agit d'évaluer vos capacités d'emprunt, c'est-à-dire la somme que vous pouvez consacrer au remboursement de votre prêt immobilier. L'idéal est de ne pas dépasser 33 % de vos revenus mensuels. Dans vos calculs prévisionnels, n'oubliez pas d'intégrer les frais accessoires liés à votre future acquisition : les frais d'acte notarié, les frais de garantie de prêt (qui diffèrent si la banque prend une hypothèque, un privilège de prêteur de deniers ou une caution), les frais de déménagement, les frais d'assurance, etc. La bonne nouvelle, c'est si vous avez un apport personnel. La "balle sera alors dans votre camp", concernant les négociations avec la banque !
Le côté pro : trouver le bon interlocuteur
Votre dossier sous le bras et votre projet en tête : c'est maintenant le moment de faire jouer la concurrence ! Ne vous limitez pas à votre banque habituelle, car ce n'est pas forcément elle qui vous fera la meilleure proposition, avec les meilleures conditions d'emprunt. Pour les personnes qui manquent de temps, vous avez aussi la possibilité de faire appel à un courtier, qui vous trouvera le meilleur taux et négociera à votre place.
Vous avez dit « primo-accédant »?
On appelle primo-accédants, les personnes n’ayant jamais été propriétaires de leur résidence principale ou qui n’ont pas été propriétaires de celle-ci durant les deux dernières années.
À savoir : plus votre apport personnel est important et meilleures seront les conditions consenties par les banques. Elles demandent, en général, à ce qu'au moins 10 % de l'opération soient financés par des deniers personnels.